jeudi 09 mars 2017, 16:36

La série des Sommets Exécutifs de la FIFA s'achève sur un bilan très positif à Londres

Le rideau est tombé ce jeudi 9 mars sur le dernier Sommet Exécutif de la FIFA d'une série de 11 rendez-vous organisés dans six villes à travers le monde.

Le Président de la FIFA Gianni Infantino et Marco van Basten, Responsable du développement technique de la FIFA, comptaient parmi les intervenants lors de cet ultime événement, programmé à Londres. Plusieurs questions importantes figuraient au menu des discussions, à commencer par la feuille de route "FIFA 2.0", le développement du football, le rôle de la conformité, le développement technique et de la formation ou encore l'avenir des compétitions de jeunes de la FIFA. Au moment de faire le point sur ce sommet et ceux qui l'ont précédé, le Président de la FIFA a déclaré : "À travers cette plateforme de qualité, nous avons pu débattre de l'avenir de la FIFA avec le concours de toutes les associations membres. Cette fois, nous nous sommes concentrés sur les questions liées au développement du football : le nouveau Programme Forward, les investissements et la meilleure façon de pousser le développement encore plus loin. Cette expérience s'est révélée très enrichissante pour moi et, je le pense, pour tous les participants. Ensemble, nous allons maintenant pouvoir mener des actions qui profiteront à l'ensemble du football".

Les représentants des associations membres ont fait écho à l'enthousiasme du Président Infantino. "Je crois que ce Sommet Exécutif de la FIFA a été un franc succès", s'est félicitée Isha Johansen, présidente de la Fédération sierraléonaise de football. "Grâce à cette merveilleuse initiative, nous nous retrouvons en famille pour comprendre les programmes et les objectifs."

Ces Sommets Exécutifs, qui ont réuni à chaque fois les représentants d'une vingtaine d'associations membres, s'inscrivent dans le cadre des réformes de la FIFA. La série qui vient de s'achever a débuté à Paris en novembre 2016, avant de poser ses valises à Singapour, Miami, Doha et Johannesburg. Tout au long de cette séquence, des présidents et des secrétaires généraux d'associations membres ont pu discuter de questions stratégiques. Ces réunions se veulent également une plateforme d'échange, de débat et de transfert de connaissances.

Pour Anthony Johnson, président de la Fédération de football de Saint-Kitts-et-Nevis, ces conversations directes entre associations membres constituent l'une des grandes réussites du projet. "Au final, les grandes fédérations vont se faire une idée plus précise des défis auxquels les petites fédérations sont confrontées. Ces réunions bilatérales vont leur permettre de forger des alliances avec ces territoires plus modestes."

La Fédération anglaise de football compte évidemment parmi les plus importantes et son président, Greg Clarke, a exprimé son souhait de participer au développement du football partout dans le monde. "Nous ne sommes pas omnipotents, mais nous sommes prêts à mettre notre savoir-faire au service de tous ceux qui en ont besoin. Nous voulons partager notre expertise, aider les autres à résoudre leurs problèmes… et apprendre à leur contact."

Clarke a salué la nouvelle direction de la FIFA qui, selon lui, "donne le bon exemple". Invité à dresser le bilan des récents sommets, il a fait part de sa volonté de "continuer dans cette voie". La FIFA semble sur la même longueur d'ondes, la directrice de la division Associations Membres Joyce Cooke ayant d'ores et déjà fait savoir que cette première série n'était qu'un début.

"Il s'agit d'un engagement annuel qui s'inscrit dans notre programme de réformes. Nous reprendrons donc en octobre. L'objectif est de faire le tour du monde, puisque ce cycle est appelé à se répéter chaque année."

"Ces sommets nous ont permis d'établir un lien très personnel entre les associations membres et l'administration de la FIFA. Elles ont ainsi l'occasion de nous expliquer comment mieux les accompagner dans leurs efforts au service du développement du football."