mardi 24 avril 2018, 13:50

Bjelland prêt pour son grand moment

  • Andreas Bjelland a fait ses débuts avec le Danemark il y a huit ans

  • Il évolue à Brentford, en deuxième division anglaise

  • Il a joué un rôle essentiel dans la qualification du Danemark pour la Russie

Le trajet qui a mené Andreas Bjelland à la Coupe du Monde de la FIFA™ reflète celui du Danemark. Le défenseur a fait ses débuts quatre mois après le dernier match des Danois en Coupe du Monde, à Afrique du Sud 2010, qui s'était soldé par une défaite contre le Japon. Depuis, Bjelland a joué un rôle essentiel dans le retour de sa sélection sur la scène mondiale.

"Le chemin a été long", confirme Bjelland à FIFA.com. "J'ai d'abord été convoqué en U-21. Il y a eu une blessure et on m'a appelé pour un match avec les seniors. Ça a été un grand moment. J'ai fait partie de l'effectif pour l'EURO 2012, mais je n'ai pas joué. J'espère que cela ne se reproduira pas à la Coupe du Monde. Je vais en Russie pour avoir du temps de jeu."

Bjelland a disputé les 180 minutes du barrage contre la République d'Irlande en conclusion des qualifications européennes pour Russie 2018. Après un 0:0 inquiétant à l'aller à Copenhague, les Danois avaient réussi à briller à Dublin. "Beaucoup de gens disaient que les Irlandais avaient en eux plus de passion que nous. Ça n'était tout simplement pas vrai. Si la perspective d'aller à la Coupe du Monde ne vous motive pas, alors ce n'est même pas la peine d'entrer sur le terrain", confie Bjelland. "Ils ont ouvert le score, mais ça ne m'a pas démoralisé. J'avais confiance en nos qualités et je sentais que nous allions marquer."

Au final, les Danois le feront cinq fois pour un succès 5:1 synonyme de billet pour la Russie.

Christian Eriksen, auteur d'un triplé à Dublin, a largement contribué à la qualification. D'après Bjelland, le meneur de jeu de Tottenham et le gardien Kasper Schmeichel sont les deux leaders du Danemark. "Eriksen vient d'avoir 26 ans. Il est jeune et peut encore progresser", estime Bjelland. "Ses prestations à la Coupe du Monde joueront un grand rôle dans la performance du Danemark en Russie. Quant à Schmeichel, il n'y a pas de meilleur gardien au Danemark. C'est un leader et l'un des joueurs les plus expérimentés dans cette équipe jeune dans l'ensemble. Il est fort dans la relance, ce qui est indispensable par rapport à notre style de jeu."

Avec la retraite internationale de Daniel Agger, une placée s'est libérée au sein de la défense, aux côtés du nouveau capitaine Simon Kjaer. Bjelland évolue peut-être en deuxième division anglaise, mais cela ne l'empêche pas d'être régulièrement le premier choix du sélectionneur Age Hareide. "La concurrence est rude, mais ça m'oblige à être toujours au top et je suis parfaitement conscient que si je commence à faire des erreurs, je peux être remplacé n'importe quand", admet Bjelland qui, espère quand même passer le plus de temps possible sur les pelouses russes...

Les adversaires du Danemark dans le Groupe C de Russie 2018

  • Pérou, 16 juin, Saransk​

  • Australie, 21 juin, Samara

  • France, 26 juin, Moscou (Stade Loujniki)

L'avis de Bjelland sur les Bleus : 

"En attaque, ils ont le choix entre six attaquants de classe mondiale et peuvent en aligner trois, donc ça sera forcément difficile. Le meilleur scénario serait que nous ayons six points au moment de les rencontrer, mais quoi qu'il en soit, il faudra aborder ce match comme n'importe quel autre, c'est-à-dire sans les craindre."