dimanche 15 juillet 2018, 20:48

Griezmann, la France qui gagne

  • Antoine Griezmann a mené les Français au sacre mondial

  • L’attaquant des Bleus a été élu Homme du Match Budweiser de la finale

  • Il a été décisif dans tous les matches à élimination directe

C’est encore un Antoine Griezmann déterminant qui a délivré des Français mal engagés en finale. Nous avons recueilli après le sacre les impressions de l’Homme du Match, qu’il faudra désormais appeler "Monsieur le Champion du Monde."

"En sortie de match comme ça, on ne réalise pas encore. Mais comptez sur moi, je serai le premier à acheter le maillot avec les deux étoiles !" Antoine Griezmann, le buteur français, est comblé. C’est à peine s’il sait où donner de la tête. Il part en courant chanter et danser avec Paul Pogba ou Kylian Mbappé puis, professionnel malgré tout, revient. "Désolé, on est tellement heureux ! C’est une immense fierté, on n’a qu’une hâte, c’est de rentrer fêter ça avec le peuple français."

Décisif au bon moment

Encore une fois, le meilleur buteur français de la compétition a été déterminant. Griezmann, c’est celui qui prend ses responsabilités : c’est lui qui a décoincé les situations à chaque match depuis les oppositions à élimination directe. Contre l’Argentine, il marque son penalty. Contre l’Uruguay puis la Belgique, il offre à Raphaël Varane puis Samuel Umtiti des caviars - russes, évidemment ! - sur des coups de pied arrêtés millimétrés. En finale encore, il fait commettre l’erreur à Mario Mandzukic sur coup franc, avant de transformer un penalty. Il confirme : "Ce sont des matches que j’aime beaucoup. Soit tu gagnes, soit tu sors. Moi, c’est là où je suis le plus en confiance et où je me sens le mieux. Je suis ravi qu’on ait pu encore le constater ce soir."

Ce faisant, il passe avec ses quatre réalisations second meilleur buteur français sur une Coupe du Monde derrière Just Fontaine et son total incroyable de 13 buts en 1958. Il l’apprend de notre bouche : "Je ne savais pas mais honnêtement, et même si c’est un cliché, le groupe passe avant tout. Aujourd’hui on, nous sommes champions du monde ensemble. Sans l’équipe, aucun d’entre nous n’est rien."

Tout le bonheur du monde

Dans l’euphorie de l’après-match, Lucas Hernandez passe dans les parages… On lui demande son avis sur son "grand frère" avec qui il évolue à l’Atlético de Madrid, et dont il est très proche : "C’est l’un des meilleurs joueurs du monde, je l’aime beaucoup, c’est quelqu’un qui m’aide énormément et je lui souhaite sincèrement tout le bonheur du monde."

Un bonheur qui, en Russie, a pris la forme du trophée mondial et du titre de Ballon de Bronze adidas de la compétition. Avant de le laisser partir, on laisse le mot de la finau héros du jour. Sans aucune hésitation, radieux, Griezmann s’écrie sa nouvelle réplique devenue leitmotive de son épopée bleue : "Vive la république, et vive la France !"