Communiqué de Presse

Fédération Internationale de Football Association

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mercredi 15 février 2017, 14:35

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique ouvre une procédure à l’encontre d’Eduardo Li et Brayan Jiménez

Sur la base des rapports finaux qui lui ont été soumis par la chambre d’instruction, la chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante, présidée par Hans-Joachim Eckert, a ouvert une procédure de jugement à l’encontre d’Eduardo Li, ancien président de la Fédération Costaricienne de Football, et de Brayan Jiménez, ancien président de la Fédération Guatémaltèque de Football.

Les enquêtes concernant MM. Li et Jiménez ont été menées par le président de la chambre d’instruction de la Commission d’Éthique et chargé d’instruction, Cornel Borbély. Celles-ci ont porté sur des paiements illicites qu’ils auraient perçus d’entreprises de marketing sportif. Le 29 juillet 2016, devant le tribunal fédéral de Brooklyn à New York, M. Jiménez avait plaidé coupable face à une accusation de racket organisé et face à deux accusations de fraude électronique en bande organisée. Le 7 octobre 2016, M. Li a lui aussi plaidé coupable devant le même tribunal face à une accusation de racket organisé, une de fraude électronique et une autre de fraude électronique en bande organisée.

Dans ses rapports finaux - transmis à la chambre de jugement le 8 février 2017 -, Cornel Borbély recommande la suspension à vie de toute activité liée au football (administrative, sportive ou autre) des deux officiels en raison de violations présumées des articles 13 (Règles de conduite générales), 15 (Loyauté), 18 (Obligation de déclaration, de coopération et de rapport), 19 (Conflits d’intérêts) et 21 (Corruption) du Code d’éthique de la FIFA.

Dans le cadre de la procédure, MM. Li et Jiménez se sont vu remettre les rapports finaux et ont été invités à soumettre leur position ainsi que tout élément de preuve (cf. art. 70 du Code d’éthique de la FIFA) ; ils pourront également demander une audience (art. 74, al. 2 du Code d’éthique de la FIFA).

Pour des raisons de confidentialité et de présomption d’innocence, la chambre de jugement ne publiera pour l’heure pas d’autre information.