En début d'année, le Belge Hugo Broos a remporté son premier titre en tant que sélectionneur après avoir mené le Cameroun à la victoire en Coupe d'Afrique des Nations de la CAF au Gabon. Mais pas question pour lui de laisser ses émotions prendre le dessus.

"Je suis quelqu'un de réaliste, qui aime mettre les choses en perspective", explique-t-il à FIFA.com. "Je ne suis jamais euphorique mais, de même, je ne cède jamais au désespoir. J'apprécie la discipline. Pour moi, c'est une notion importante. S'il n'y a pas de discipline au sein d'un groupe de 30 personnes, les choses peuvent vite devenir chaotiques et vous ne faites plus rien de bon."

L'entraîneur de 65 ans aura l'occasion de mettre à nouveau ses idées à l'épreuve le mois prochain lors de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Russie 2017. Le Cameroun fêtera à cette occasion sa troisième participation au Tournoi des Champions, la dernière remontant à 2003. "Ce tournoi rassemble les meilleures équipes de la planète, les champions de chaque continent. Le niveau sera très relevé", prévient Broos. "C'est la raison pour laquelle il faut aborder cette compétition avec beaucoup d'humilité. Nous allons déjà essayer de passer le premier tour, ce qui ne sera pas chose aisée."

Prêt pour la suite  Dernier qualifié pour Russie 2017, le Cameroun a hérité d'un Groupe B au sein duquel évolueront également l'Allemagne, championne du monde en titre, le Chili, vainqueur de la Copa America, et l'Australie, championne d'Asie. Les hommes de Broos débuteront leur parcours le 18 juin à Moscou, contre le Chili, avant de rencontrer l'Australie quatre jours plus tard à Saint-Pétersbourg. Ils boucleront leur parcours face à l'Allemagne, le 25 juin à Sotchi. "Ce tournoi doit nous permettre de nous situer au niveau mondial. Nous allons voir ce que nous valons en tant que champions d'Afrique. Ça peut être important pour la suite", annonce Broos.

La suite, c'est évidemment la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™. Le troisième et dernier tour des préliminaires africaines reprendra en août. "Si j'avais le choix, je préfèrerais être en Russie l'année prochaine", admet le Belge en souriant. "C'est la raison pour laquelle ce tournoi est si important à mes yeux : nous pourrions bien retrouver ces équipes en 2018. Je veux voir ce que nous valons face à elles et à quel niveau nous nous situons actuellement."