samedi 17 juin 2017, 11:03

Des brassards au pays des tsars

Ces joueurs charismatiques rêvent tous de soulever le trophée dans le ciel de Saint-Pétersbourg, le dimanche 2 juillet prochain, au milieu de leurs coéquipiers. Les reporters de FIFA.com passent en revue les huit capitaines de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Russie 2017.

Groupe A **Rafael Marquez Seul joueur de l’histoire à avoir conduit sa sélection lors de quatre éditions consécutives de la Coupe du Monde de la FIFA™, 'El Káiser' en porte à nouveau le brassard en Russie. Le défenseur de 38 ans ne compte pas faire de la Coupe des Confédérations son dernier tournoi majeur. Il a en effet récemment fait savoir qu’il aimerait terminer sa carrière de la plus belle des manières, à l’occasion de la Coupe du Monde l’an prochain. *Martin Langer, envoyé spécial avec le Mexique***

Cristiano Ronaldo The Best - Joueur de la FIFA 2016 est le capitaine le plus capé de l’histoire de la sélection portugaise. Son agitation, depuis le bord de touche, en finale de l’UEFA EURO 2016, a beaucoup fait parler : c’est peut-être le meilleur exemple de son leadership et de son influence au sein de l’équipe. Contraint de sortir en pleurs, après seulement 25 minutes lors du match le plus important de sa carrière internationale, Ronaldo a passé le reste de la partie à encourager ses partenaires et à crier ses consignes au bord du terrain. Les Portugais sont finalement entrés dans l’histoire, en décrochant leur premier titre majeur, alors que leur capitaine boitait le long de la ligne de touche et poussait derrière les siens jusqu’à la toute dernière minute.​ Marco Monteiro, envoyé spécial avec le Portugal

Chris Wood Chris Wood ferait presque figure d’ancien au sein de la Nouvelle-Zélande. Il a disputé les trois rencontres des All Whites lors de la Coupe du Monde 2010, devenant au passage le plus jeune Néo-Zélandais de l’histoire à évoluer dans le tournoi. Plus grand joueur de champ du groupe, Wood s’avère précieux dans un rôle de pivot. La plupart des offensives néo-zélandaises passent d’ailleurs par cet attaquant qui a fait ses preuves en club comme sur la scène internationale. Ambitieux et direct, il est à l’image d’une Nouvelle-Zélande sans complexe.​ Brendon Hanley, envoyé spécial avec la Nouvelle-Zélande 

​Igor Akinfeev Akinfeev évolue depuis si longtemps avec la Russie et son club de toujours, le CSKA Moscou, qu’il donne l’impression d’avoir toujours été là. Devenu professionnel à l’âge de 16 ans, il détient le record de précocité sous le maillot de la sélection russe (18 ans et 20 jours). Bien que ses 15 années de carrière aient été ponctuées de quelques blessures graves, il a toujours su rebondir et s’est adjugé une batterie de records en tant gardien de but. Akinfeev a hérité du brassard russe en mars 2017 lorsque Vasily Berezutskiy a pris sa retraite internationale. Il devrait atteindre la barre des 100 sélections à l’occasion du deuxième match du pays hôte en Coupe des Confédérations. Igor Borunov, envoyé spécial avec la* Russie***

Groupe B Claudio Bravo Bravo a hérité en 2008 du brassard de Marcelo Salas de la façon la plus légitime qui soit : un vote de ses coéquipiers. Au-delà de ses qualités de gardien de but, sa personnalité a beaucoup joué dans la transformation du Chili, devenu l’une des équipes les redoutées du monde. Parmi les cadres de sa sélection lors des Coupes du Monde 2010 et 2014, il a eu l’honneur, en tant que capitaine, de soulever en 2015 et 2016 le trophée de la Copa America. Indiscutable numéro 1 du Chili depuis 2007, il est le joueur le plus capé de l’histoire de la Roja. Une blessure le privera du premier match de son équipe en Russie, mais comptez sur lui pour revenir jouer les premiers rôles par la suite. Diego Zandrino, envoyé spécial avec le Chili

Julian Draxler Draxler a l’honneur, à seulement 23 ans, de conduire les champions du monde en titre lors de Russie 2017. Cela ne devrait pas le perturber outre-mesure. Il est, après tout, déjà devenu le plus jeune capitaine de l’histoire de la Mannschaft à l’occasion d’un match amical, il y a trois ans, à l’âge de 20 ans et 265 jours. Joachim Löw, qui en a fait un titulaire à l’EURO 2016 après l’avoir utilisé avec parcimonie lors de Brésil 2014, place de grands espoirs en lui. À l’aise des deux pieds, le milieu offensif du Paris Saint-Germain est capable à la fois d’évoluer sur le côté ou au soutien de l’attaquant de pointe. Steffen Potter, envoyé spécial avec l’Allemagne

Benjamin Moukandjo Benjamin Moukandjo est l’un des joueurs les plus expérimentés du groupe camerounais en Russie. Le sélectionneur Hugo Broos lui a confié le brassard en septembre 2016 et s’est rapidement rendu compte qu’il avait fait le bon choix. "Je ne le regrette pas", assure-t-il. "Moukandjo est un homme intelligent, un leader et un bon communicant." La confiance accordée par le technicien belge a porté ses fruits après quelques mois seulement, lorsque l’attaquant a conduit les Lions Indomptables jusqu’à une victoire inattendue en Coupe d’Afrique des Nations de la CAF 2017, tout en étant désigné homme du match en finale. Pascal de Miramon, envoyé spécial avec le Cameroun

Tim Cahill/Mark Milligan L'Australie a perdu son capitaine habituel Mile Jedinak sur blessure une semaine avant l'ouverture du tournoi. Le milieu de terrain d'Aston Villa ayant mené l'équipe depuis 2014. Tim Cahill devrait hériter du brassard à sa place, lui qui est le meilleur buteur de la sélection, et réputé pour son leadership à la fois sur et hors du terrain. Avec Cahill, que le poids des ans a poussé sur le banc récemment, Mark Milligan a les atouts pour diriger l'Australie si nécessaire. Le le milieu de terrain de 31 ans est le deuxième joueur le plus expérimenté de l'équipe avec 56 capes. Milligan a précédemment porté le brassard à six reprises, après l'avoir fait à la Coupe du Monde U-20 de la FIFA sous les ordres d'Ange Postecoglou en 2005. ***Peter Smith, envoyé spécial avec l’Australie***