Lorsque l'arbitre japonais Ryuji Sato a sifflé la fin du match en l'Iran et la République de Corée pour le compte de la quatrième journée du troisième tour des qualifications de la zone Asie pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™, le 11 octobre dernier, les Iraniens se sont félicités de la victoire obtenue devant plus de 75 000 spectateurs au stade Azadi de Téhéran. Neuf jours plus tard, les Perses étaient encore à la fête suite à la publication du Classement mondial FIFA/Coca-Cola d'octobre, avec dix places gagnées et une 27ème position au niveau mondial, la première au niveau asiatique.
Il s'agit du meilleur classement de l'Iran depuis dix ans puisqu'il a occupé la 19ème place en 2006 et la 15ème en 2005, meilleur rang de son histoire. La victoire face à la République de Corée n'est pas le seul facteur, puisqu'elle est venue moins d'une semaine après un succès face à l'Ouzbékistan à Tachkent. Les hommes de Carlos Queiroz ont obtenu deux victoires d'affilée face à leurs principaux rivaux du groupe, qui leur ont permis d'engranger 1938 points au Classement.
Malgré la première place du groupe et le bond de dix places au Classement mondial FIFA/Coca-Cola, Queiroz considère que la route est encore longue : "Le combat pour arriver en Coupe du Monde va continuer. Nous avons pris trois points mais nous avons besoin davantage de victoires et de points. C'est juste un pas en direction de notre objectif", annonce le Portugais.
Réaliser l'impossible Queiroz espère qualifier l'Iran pour Russie 2018 et devenir ainsi le premier sélectionneur à diriger le triple champion d'Asie dans deux Coupes du Monde d'affilée, après avoir participé à Brésil 2014 avec la Team Melli. Même si la sélection iranienne a participé à quatre Coupes du Monde, elle n'en a jamais disputé deux de suite. "Dans son histoire, l'Iran ne s'est jamais qualifié à deux Coupes du Monde d'affilée malgré les nombreux joueurs et sélectionneurs talentueux. Ma mission et mon rêve est de réaliser cela", avoue Quiroz. "Il ne faut pas répéter les fautes du passé si nous voulons atteindre cet objectif".
Queiroz et ses hommes vont rencontrer la Syrie le 15 novembre prochain, lors d'une journée qui marquera la moitié du chemin vers Russie 2018. "Mon équipe progresse tous les ans. Quand j'ai commencé mon travail en Iran, nous n'avions qu'un seul joueur évoluant en Europe. Aujourd'hui, nous en avons onze", détaille-t-il. "Il faut continuer à travailler. Le temps est venu de réaliser l'impossible."