mercredi 27 avril 2016, 16:22

Bance perd le tournoi, mais jamais son sang-froid

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Dans le hall de l'hôtel, on ne dirait pas que Dylan Bance s'apprête à vivre l'un des plus grands moments de sa vie de gamer. Il donne plus l'impression de s'apprêter à faire une petite balade que d'essayer d'entrer dans la légende au jeu FIFA. Son calme vient probablement du fait qu'il est le plus expérimenté des quatre demi-finalistes de la FIFA Interactive World Cup dont la Grande Finale se dispute à New York. À peine un an plus tôt, le Français participait déjà à la FIWC 2015 à Munich. "Je ne suis pas du genre stressé", assurait Bance au micro de FIFA.com le matin même de la Grande Finale 2016. "Je suis très calme aussi bien au jeu FIFA que dans la vie de tous les jours. La pression n'est pas un gros problème pour moi. Elle viendra peut-être quand je verrai la salle. On verra le moment venu."

"La salle" n'est autre que l'Apollo Theater d'Harlem. Le fait que la Grande Finale 2016 se déroule dans ce lieu historique de la scène musicale new-yorkaise est un signe parmi tant d'autres que la FIFA Interactive World Cup a atteint de nouveaux sommets cette année. En demi-finale, Bance a rendez-vous avec l'Anglais Sean Allen. "Quand je suis arrivé, évidemment j'avais envie de gagner. Au fur et à mesure des matches, vous vous approchez de votre objectif et la pression monte", admet-il. "Si je gagne, je ne sais pas comment je vais réagir ! "Je joue en général dans ma chambre. Il n'y a évidemment aucune pression. Mais une finale à l'Apollo Theater, cette salle de concert légendaire, ouah, c'est incroyable."

La veille, Bance n'a pas réalisé un sans-faute en phase de groupes. Il était dans le groupe d'Allen et a perdu 4:0 contre l'Anglais, qui aborde donc la demi-finale avec un avantage psychologique. "La phase de groupes ne s'est pas super bien passée pour moi. Je me suis qualifié de justesse. Après, j'ai mieux joué. J'ai même sorti des bons matches pour me qualifier en demi-finales. C'est bon pour moi", prévient alors Bance, qui peut s'appuyer sur son expérience pour remarquer des différences entre les styles de jeu et les systèmes tactiques utilisés à New York et ceux des années précédentes. "A Munich en 2015, il n'y avait que 20 joueurs. Cette année, nous sommes 32. Il y a beaucoup de diversité entre les joueurs, de grosses différences de style."

Sortie dans le calme Pour évoquer le sien sur la console, Bance ose la comparaison avec la référence sur les terrains. "Un jeu basé sur la possession et qui se développe lentement. Peut-être un peu comme Barcelone", juge-t-il. "J'aime avoir le ballon et construire mes attaques patiemment. D'autres joueurs, comme Sean Allen par exemple, pratiquent un football plus direct et plus rapide." Justement, en demi-finale, Allen a joué avec le Brésil, Bance avec l'Allemagne. Un sentiment de déjà-vu s'est dessiné quand Allen a ouvert le score, comme lors de la première confrontation entre les deux joueurs dans cette FIWC 2016. Plus d'une fois, Bance a perdu le ballon "bêtement", selon ses propres termes, et Allen en a profité pour s'imposer 3:0 grâce à un triplé de Neymar.

L'aventure de Bance dans la FIFA Interactive World Cup 2016 s'est donc arrêtée avant la finale. Malgré la défaite, Bance a évidemment gardé son calme...

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