samedi 20 octobre 2018, 08:31

L'hebdo des bons mots

Drôles, incisives, instructives, émouvantes... Comme à son habitude, FIFA.com termine la semaine en vous proposant les meilleures déclarations entendues aux quatre coins de la planète foot.

"Le match était très intéressant. Pendant, j'ai vu Klopp me regarder à un moment. Je lui ai demandé : 'mais pourquoi tu rigoles ?'. Il m'a répondu : 'tu ne t'amuses pas ?'. Je lui ai dit 'oui beaucoup' et il m'a répliqué 'moi aussi'. Il perdait à ce moment-là ! Même après l'égalisation de Liverpool, en me souvenant de ce moment, nous nous sommes embrassés comme deux vieux amis après la rencontre. Je suis sûr que ça aurait été la même chose même si Liverpool n'avait pas égalisé. La Premier League a cette joie du football" - Maurizio Sarri, entraîneur de Chelsea, après Chelsea-Liverpool (Corriere Dello Sport)

"Comment arrêter Kylian Mbappé ? Si, comme lors de son match spectaculaire face à l’OL, il a la place pour mettre les gaz, il est presque impossible à attraper avec ses 300 chevaux" - Julian Draxler, milieu de terrain allemand du Paris Saint-Germain (Sportbuzzer)

"J'étais super content pour eux, mais aussi dégouté. Tu ne peux pas te sentir champion du monde, comme pouvaient l'être les 60 millions français. C'est un sentiment étrange. Pendant le tournoi, je voulais qu'ils se qualifient, mais en même temps je voulais qu'ils perdent. C'était mon sentiment a ce moment-là" - Laurent Koscielny, ancien défenseur de la France (L'équipe)

("Tu as dépassé mon chiffre 92. Maintenant, tu peux aller chercher mon record de buts aussi. Le Brésil a besoin de toi")

"Avec quels footballeurs j'aurais aimé joué ? D'abord avec Boban, mon idole de la sélection croate. Ensuite avec Zidane, que j'ai eu la chance d'avoir comme entraîneur. Et avec qui nous avons vécu les plus beaux moments de l'histoire du Real Madrid avec notamment ces trois Ligues des champions consécutives. Parfois il venait jouer avec nous et c'était impressionnant de voir son élégance et ses mouvements sur le terrain. J'aurais vraiment aimé un jour pouvoir être son coéquipier. Et le troisième est Ronaldo Nazario" - Luka Modric, milieu de terrain du Real Madrid (France Football)

"Je me sens meilleur qu'il y a cinq ans . Après une semaine ici, ils ont compris que celui qui était arrivé n'était pas vieillissant, mais qu'il voulait se faire une place importante au club, en la gagnant sur le terrain. Toujours sans perdre de vue mon objectif : faire grandir l'équipe" - Gianluigi Buffon, gardien du PSG (Gazzetta dello Sport)

"Espérons que l'Angleterre le fasse ! Je serais heureux sur un billet de 5 livres. Et puis pour un plus gros montant, il faut une plus grande tête..."

"L'année dernière nous avions un joueur comme Pogba au milieu, il est le Lebron James, le Usain Bolt du football. Il nous permettait de jouer d'une certaine manière, mais maintenant il n'est plus là et nous avons du faire des changements tactiques. Allegri travaille dur pour trouver des solutions, nous ne sommes pas des idiots ou des clowns. Nous concédons trop d'occasions, l'année dernière Buffon n'a même pas eu à salir ses gants" - Giorgio Chiellini, défenseur de la Juventus (Sky Italia)

Il y a un match où j'aurais dû marquer, c'est celui face à la Belgique. Mais à part ce match, il n'y a pas d'autre occasion où je me suis dit : 'Là, j'ai mangé la feuille.' J'ai l'impression de me répéter, mais j'ai un jeu où j'aime faire jouer les autres, où j'ai tendance à être un peu trop altruiste" - Olivier Giroud, attaquant de la France (L'Équipe)

"Cela peut faire bizarre que je dise cela, mais j'ai été génial à la pause. Beaucoup auraient tué les joueurs, c'est normal. Mais je leur ai donné confiance. Je n'ai pas fait de remplacement. J'ai dit que tous les grands souffraient parfois. Et nous avons fait reculer l'adversaire. C'est dommage de ne pas avoir marqué le deuxième but plus tôt, car le stade aurait marqué le troisième tellement il a poussé" - Luis Enrique, sélectionneur de l'Espagne

"Je ne suis pas d'accord avec Diego Maradona. Lionel Messi est un leader incroyable, peut-être plus silencieux dans le vestiaire, mais un leader absolu. Il veut toujours le ballon, il s'offre toujours, il a de la personnalité. Il ne s'est jamais caché durant sa carrière" - Xavi Hernández, ancien coéquipier de Messi au FC Barcelone (Super Deportivo de Villa Trinidad)