samedi 22 décembre 2018, 08:20

L'hebdo des bons mots

Drôles, incisives, instructives, émouvantes... Comme à son habitude, FIFA.com termine la semaine en vous proposant les meilleures déclarations entendues aux quatre coins de la planète foot.

"Après leur victoire dans la Copa América 2015, les joueurs se sont relâchés et ont connu une baisse de régime. Il a fallu les remotiver. Nous avons gagné la Copa América Centenario en 2016 au terme d'une brillante campagne et nous avons montré de belles choses lors de la Coupe des Confédérations, que nous aurions pu remporter. Mais ensuite, il a été difficile de maintenir l'équipe en condition de disputer les quatre derniers matches de la compétition préliminaire mondialiste. Nous avons perdu trois rencontres et manqué la qualification de deux petits points. La fatigue physique est sans doute la principale cause de notre échec" - Juan Antonio Pizzi, ancien sélectionneur du Chili (FIFA.com)

J’adore cette compétition. J’adore l’idée de réunir les champions de chaque confédération. À 13-14 ans, je séchais les cours pour pouvoir suivre les matches, parce qu’ils passaient à 8 heures du matin. J’allais les voir dans un bar. Je sentais l’envie monter en moi pendant plusieurs mois ; ce rendez-vous unique face aux grands d’Europe m’obsédait. Mais c’était une seule fois par an ! Donc je ne séchais pas tant que ça non plus !" - Santiago Solari, entraîneur du Real Madrid, au sujet de la Coupe du Monde des Clubs (FIFA.com)

"Il a gagné la Coupe du monde à 19 ans, moi j'avais seulement 17 ans (rires). Je l'ai chambré en disant qu'il m'a presque égalé. Je pense qu'il peut devenir le nouveau Pelé ! Beaucoup pensent que je dis ça pour rigoler, mais non ce n'est pas une blague..." - Pelé, légende du football brésilien à propos de Kylian Mbappé (Canal Football Club)

"Un plan anti-Mbappé ? Le plan, ça va être de se doper, je pense (rires) ! À la collation, on va prendre 17 cafés. J’ai une fois parlé de kérosène à s’injecter, mais c’était pour se marrer. De toute façon, c’est un joueur extraordinaire. Tout le monde est fan de lui, et aussi de l’humain. Mais il faut rester nous-mêmes et garder ce qu’on sait faire, jouer avec panache. Se recroqueviller sur son but, ça ne sert à rien et ça ne marche pas" - Pierre Bouby, défenseur d'Orléans avant d'affronter le Paris Saint-Germain en Coupe de la Ligue

"Notre seule motivation ce soir, c'était de nous rappeler le chambrage d'Arsenal après le dernier match. C'était notre motivation. Vous savez ce qu'on dit sur le karma, non ? Arsenal a totalement mérité sa défaite ce soir. (...) Évidemment, nous voulions surtout atteindre la demi-finale. Mais la cerise sur le gâteau a été de les faire taire. Il faut rappeler qu'ils ont fêté une victoire début décembre comme s'ils avaient remporté la Premier League" - Danny Rose, défenseur de Tottenham, après la victoire en Coupe de la Ligue 0-0 à Arsenal

"Neymar devrait changer un peu et penser à sa carrière de joueur de foot. Il a trop de préoccupations en dehors du terrain. Dans ce sens-là, il est très différent de Cristiano Ronaldo et Messi, qui ne pensent qu’au football. (...) Ces deux-là, on ne voit jamais les rivaux faire des tacles appuyés sur eux. Avec Neymar, c’est différent. Il parle, ils vont le chercher, il fait des choses... " - Zico, ancien milieu du Brésil (Marca)

"Pour moi, le deuxième but résume parfaitement le match : une passe de 35 mètres de Denayer entre deux joueurs de chez nous, sans angle. Je n'arrive pas à comprendre comment elle est passée là, mais elle est passée. Après ça, un mec qui a envie de centrer et un autre qui n'a pas envie de défendre. Un mec qui a envie de marquer et un autre qui n'a pas envie de défendre. Donc à un moment donné, ça devient vraiment compliqué de gagner des matchs" - Thierry Henry, entraîneur de Monaco, après la défaite face à Lyon en championnat (Canal +)

"Le foot anglais était incroyablement différent. Dans la préparation, l’alimentation, c’était moins professionnel. Il n’y avait pas de mises au vert. Après les matchs, il y avait des frites dans le vestiaire. En Italie, on faisait vraiment gaffe. Pourtant, en Angleterre, physiquement, à l’époque, les mecs étaient au point, c’est incroyable, il y a sans doute une question génétique, je pense. Parce que je ne comprenais pas que le rythme soit si physique et si rapide avec cette alimentation. Ça m’a énormément surpris. Manger des frites après des matchs, ça m’a surpris" - Juan Sebastián Verón, ancien milieu de terrain de Manchester United et de Chelsea (So Foot)

("Difficile pour les joueurs de crier de joie quand ils ne sont même pas à Trigoria aujourd'hui ... Un candidat de dernière minute pour le Prix du Fait Imaginaire ? ". L'AS Rome, futur adversaire de Porto en huitième de finale de Ligue des champions, dément avoir fêté le tirage au sort)