samedi 17 avril 2021, 08:04

L'hebdo des bons mots

Drôles, incisives, instructives, émouvantes... Comme à son habitude, FIFA.com termine la semaine en vous proposant les meilleures déclarations entendues aux quatre coins de la planète foot.

"J’ai été très touché par l’homme qu’il est. Kylian est très prévenant, toujours heureux, poli et gentil avec tout le monde. C’est une très belle personne. C’est la raison pour laquelle nous nous entendons si bien depuis notre premier contact. Il m’a expliqué la mentalité française. Je lui dois une grande partie de mon adaptation, et, par conséquent, mon bonheur d’être ici" - Neymar, attaquant du PSG, à propos de Kylian Mbappé (France Football)

"Je ne suis pas fan de son attitude envers l'équipe. Je repense à l'époque où je jouais : j'étais très égoïste et si je ne marquais pas, je restais sur le terrain et j'applaudissais. J'ai supporté la déception et l'ai gardée en moi. Un grand champion doit parfois montrer l'exemple" - Luca Toni, ancien attaquant de la Juventus, à propos de Cristiano Ronaldo (Tuttosport)

"Ole ne va jamais contre les joueurs. Parfois, il peut ne pas les choisir, mais ce n'est pas comme s'il les mettait de côté comme s'ils n'existaient plus. C'est la différence entre Ole et Mourinho" - Paul Pogba, milieu de terrain de Manchester United

"Nous avons joué sur le terrain d'un club amateur, mais ce que j'ai vu de lui pendant ces 20 minutes, je ne l'ai jamais vu chez un garçon de cet âge auparavant. J'ai regardé les dernières minutes depuis le banc de touche et j'ai dit aux autres : 'Si ça ne devient pas une star mondiale, je mangerai mes crampons.'" - Robin van Persie, ancien attaquant des Pays-Bas, à propos de Kylian Mbappé lors d'un match amical contre l'AS Monaco en 2017 (De Telegraaf)

"En football, la France c'est la NBA de l'Europe. On y forme des joueurs très individualistes, non pas dans une idée de jeu concrète, dans cette recherche d'identité. En France, il n'y a pas de modèle de jeu français. Objectivement, si on analyse le football mondial, c'est l'un des pays qui exportent le moins d'entraîneurs. Ils ne proposent pas d'idées collectives." - Pablo Longoria, président de l'Olympique de Marseille (El Pais)

"Vous connaissez Mario Kart ? Si vous sélectionnez le lourd Bowser, traversez un point d'interrogation, activez l'étoile et bousculez tout le monde à deux fois la vitesse normale : cela me rappelle toujours Erling Haaland quand il court d'une surface à l'autre. Comme un camion avec un gros moteur lancé sans remorque. Une force de la nature." - Tommi Schmitt, auteur et présentateur allemand (11 Freunde)

"Je trouve les critiques sur Pirlo vraiment marrantes, car je crois qu'il peut devenir un grand coach, comme il était un grand joueur, mais il a besoin de temps. Tu ne deviens pas un grand joueur dès tes débuts chez les professionnels, ni un grand cuisinier ou journaliste, ça prend du temps. Donc il n'est pas juste d'avoir de telles attentes sur Pirlo dès sa première saison" - Lilian Thuram, ancien défenseur de la Juventus (Sky Italia)

"Le football n'est pas une priorité aux États-Unis. Il y a d'autres sports qui ressentent cette pression. La ligue s'améliore et continuera de le faire. Les gens dans la rue ne me jugent pas parce que je marque ou rate un but, et il en va de même pour la presse. Quand je fais la queue, je me sens comme une personne ordinaire, et parfois je me dis à quel point ce sentiment est beau. C’est ce que je voulais vivre" - Gonzalo Higuain, attaquant de l'Inter Miami (La Nación)

"Il a eu une énorme influence car quand il était l'entraîneur du FC Barcelone, je regardais presque tous ses matchs. À ce moment-là, j'étais à Mayence, et c'était une grande leçon pour moi. Presque chaque match était une leçon" - Thomas Tuchel, entraîneur de Chelsea, à propos de Pep Guardiola

"Au début de la saison, je pensais que c'était un joueur moyen, mais je me trompais. L'Italie est l'université du football. Si vous voulez faire un pas en avant, vous devez jouer en Serie A. Lukaku est non seulement capable de marquer de n"importe quelle manière et contre n'importe quel adversaire, mais c'est aussi un grand leader qui aide l'équipe. Pour moi, il est au même niveau que Lewandowski, Haaland et Mbappé." - Alessandro Altobelli , ancien milieu de terrain de l'Italie (La Gazzetta dello Sport)