mercredi 18 juillet 2018, 09:05

Les Bleuettes veulent prolonger la fête

  • Après les Bleus en Russie, c'est au tour des Bleuettes d'entrer en scène

  • La Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA va se dérouler en France à compter du 5 août

  • L'occasion pour la France de prolonger la fête du football

Comme les Bleus de 2018, elles pourraient être sacrées championnes du Monde cet été. Comme ceux de 1998, elles pourraient potentiellement l’être sur leur sol. Les joueuses de l’équipe de France U-20 ont à leur tour rendez-vous avec l’histoire, en Bretagne, à compter du 5 août 2018 pour l’épreuve reine de leur catégorie.

"Ce que les Bleus ont fait est exceptionnel. Participer à une coupe du monde, c’est déjà fou… Mais la gagner, c’est au-delà ! Il suffit de voir la joie des joueurs," raconte Hélène Fercocq, milieu de terrain de l’équipe de France Féminine U-20, au micro de FIFA.com. "C’est beaucoup de travail et de sacrifices pour en arriver là. Ce qu’ils ont vécu, c’est une immense récompense. Ce serait incroyable qu’on vive la même chose…"

Si la milieu de terrain de l’équipe de France Féminine U-20 s’apprête à participer à sa première Coupe du Monde, sa gardienne Mylène Chavas n’est, elle, pas à son coup d’essai. La gardienne était déjà la titulaire dans les buts des Bleuettes lors de la dernière édition de la compétition. Elle y avait d'ailleurs brillé. Mais les Tricolores avaient échoué face à la RDP Corée... en finale.

"Nous nous mettons pas de pression. L’objectif, on l’avait en tête avant même que les Bleus nous donnent encore plus envie de l’atteindre" confie Chavas. "Ils ont fait ce qu’il fallait, à nous maintenant de reproduire la même chose. C’est une compétition différente. On a notre histoire à écrire après la leur."

Si l’heure est à la préparation pour les Bleuettes, elles ont tout de même trouvé du temps pour célébrer le titre de leurs aînés. "J’ai regardé la finale à côté de chez moi en compagnie de ma famille, dans un petit bar. Mais la fête a été grande" explique la gardienne de l’équipe de France. "Moi, j’ai regardé ça à Reims, avec des amis de mon ancien club" enchaîne sa coéquipière. "J’ai fait la fête jusqu’au bout de la nuit. Mais j’ai gardé des forces pour la compétition ! Je m’y prépare depuis un moment. Je n’ai que ça en tête !"

Les supporters français, eux, sont prêts. Enthousiasmés par les performances des hommes de Didier Deschamps en juin/juillet, ils aimeraient prolonger la fête du football français en août en Bretagne. "Peut-être que les Bleus de Deschamps ressemblent d’une certaine façon aux Bleuettes de Gille Eyquem. On est un groupe soudé comme il l’était. On se ressemble d’une certaine façon", souligne Chavas. "Et puis, on a des jeunes, nées en 1999 et 2000 qui mettent beaucoup d’ambiance et des plus âgées, nées en 1998 un peu plus posées, considérées comme des cadres. Ça ressemble un peu aux Bleus," complète Fercocq.

On ignore encore si la Fédération française a prévu un défilé sur les Champs Elysées en cas de victoire finale le 24 août, "Je doute que ça sera mis en place, mais je veux bien le faire !" plaisante la joueuse de Reims sur le sujet. Ce qui est sûr, c’est que la France ne sera jamais rassasiée de titre de champion du monde.