mercredi 02 septembre 2020, 07:04

Les bons mots de Bill Shankly

À l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Bill Shankly, le 2 septembre 1913, FIFA.com revient sur les déclarations marquantes qui ont fait la réputation du légendaire entraîneur écossais, disparu en 1981.

Bill Shankly incarne le football. Sa maxime sur l'importance relative de la vie, de la mort et du football a fait le tour du monde. Pourtant, la philosophie de cette légende parmi les entraîneurs britanniques ne se résume pas à cette petite phrase, loin de là.

Son palmarès est exceptionnel. A son arrivée au poste de manager en 1959, Liverpool végète en bas du classement de deuxième division. Quinze ans plus tard, lorsque Shankly part à la retraite, le club d'Anfield compte parmi les géants du football anglais et européen. Durant son règne, l'Écossais a amassé trois titres de champion, deux FA Cups et une Coupe de l'UEFA. Mais au-delà des titres, il a aussi et surtout posé les bases des succès à venir des Reds.

En vérité, l'influence de l'ancien international écossais ne s'est pas limitée aux murs d'Anfield. Sa capacité à s'identifier aux supporters, sa passion sans limite et son amour du football ont fait de lui un personnage très apprécié dans le monde du football. Mises à part quelques remarques peu amènes sur ses voisins d'Everton, Shankly a souvent réussi à réunir les deux moitiés de Liverpool sous sa bannière. Chaque jour, il prenait le temps de répondre personnellement aux lettres que lui adressaient les fans de tout le pays, allant même parfois jusqu'à les appeler chez eux. Jusqu'à sa mort en 1981, il n'a fréquenté que les hôpitaux publics, refusant catégoriquement d'être soigné en clinique privée. Shankly était un homme du peuple, dans tous les sens du terme.

À l'occasion de l'anniversaire de sa naissance le 2 septembre, FIFA.com revient sur les bons mots et les petites phrases de cet entraîneur à nul autre pareil.

"La pression, c'est travailler à la mine. La pression, c'est être au chômage. La pression, c'est d'essayer d'éviter la relégation pour 50 shillings par semaine. Cela n'a rien à voir avec la Coupe d'Europe ou la finale de la Cup. Ça, c'est la récompense." - Shankly livre son verdict sur la fameuse pression du haut niveau

"Liverpool était fait pour moi et j'étais fait pour Liverpool." - Shankly sur son histoire d'amour avec Liverpool

Liverpool Football Club Manager Bill Shankly (1913 - 1981). (Photo by Central Press/Getty Images)

"J'étais le meilleur à mon époque et j'aurais dû gagner plus de titres. Mais je n'ai jamais eu recours à la fourberie. Je donnais toujours le maximum. Si j'avais joué contre ma femme, je lui aurais cassé la jambe pour gagner mais je ne l'aurais jamais prise en traître." - L'approche du jeu et le professionnalisme selon Shankly

"Si j'avais joué contre ma femme, je lui aurais cassé la jambe pour gagner mais je ne l'aurais jamais prise en traître" - Shankly le romantique

"C'est fantastique. On se penche pour admirer ce magnifique maillot bleu nuit et tout à coup, le petit lion vous glisse à l'oreille : Va chasser les Anglais !" - Shankly se remémore ses matches en équipe d'Ecosse

"Avec trois Ecossais dans son équipe, on peut espérer gagner quelque chose. Au-delà, on ne récolte que des ennuis." - Shankly porte un regard sans concession sur ses compatriotes

"On me disait que nous étions prévisibles. A quoi bon être imprévisible ? Joe Louis était prévisible. Vous saviez qu'il allait mettre son adversaire au tapis. Ce n'est pas plus compliqué que ça ! Nous étions peut-être prévisibles, mais personne n'a trouvé la solution pour nous battre." - Shankly répond aux critiques

"Si Everton jouait dans mon jardin, je tirerais les rideaux. - Shankly évoque sa grande amitié pour Everton

"En football, tout se joue dans la tête. Il faut se croire le meilleur et tout faire pour prouver qu'on a raison. Quand j'étais à Anfield, je disais toujours que nous avions les deux meilleures équipes de la ville : Liverpool et la réserve de Liverpool." - La psychologie de Shankly

The 1971 Liverpool F.C. Cup Final squad with manager Bill Shankly.

"Même la maladie ne m'aurait pas empêché de suivre ce match. Si j'étais mort, j'aurais demandé à ce qu'on amène le cercueil au stade, qu'on le pose près du banc et qu'on fasse un trou dans le couvercle." - Shankly après la victoire sur Everton en demi-finale de la FA Cup 1971

"Certaines personnes pensent que le football est une question de vie ou de mort. Je trouve ça choquant. Je peux vous assurer que c'est bien plus important que ça." - La plus célèbre citation de Shankly

"Dans un club de football, il y a une sainte trinité : les joueurs, le manager et les supporters. Les présidents n'ont rien à voir là-dedans. Ils sont juste là pour signer les chèques." - La répartition des tâches vue par Shankly

"Quand vous êtes premier, vous êtes premier. Quand vous êtes deuxième, vous n'êtes rien." - La hiérarchie de Shankly

"Ma vision du communisme n'a pas grand-chose à voir avec la politique. C'est un art de vivre. C'est de l'humanisme. Je crois que le seul moyen d'y arriver dans la vie, c'est l'effort collectif. Il faut que chacun soit prêt à travailler pour l'autre, il faut s'entraider pour que chacun retire les bénéfices de l'action commune au bout du compte. J'en demande peut-être beaucoup mais c'est la façon dont je vois le football et dont je vois la vie." - La philosophie de Shankly adaptée au football

"En football, tout se joue dans la tête. Il faut se croire le meilleur et tout faire pour prouver qu'on a raison" - Shankly et la volonté de gagner

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