mercredi 15 février 2017, 09:36

Saganowski impatient avant le grand moment

Il reste exactement 71 jours avant le coup d'envoi de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Bahamas 2017 et chez Boguslaw Saganowski, l'excitation monte presque d'heure en heure. "Tous les sportifs rêvent de participer à une Coupe du Monde ! Je compte les jours restants avant notre décollage", confie le capitaine de la Pologne au micro de FIFA.com.

C'est la deuxième fois, après l'édition 2006, que les Polonais prennent part au rendez-vous mondial. À Rio de Janeiro, ils avaient quitté l'aventure à l'issue de la phase de groupes, après deux défaites contre les États-Unis (2:4) et le Brésil (2:9), ainsi qu'une victoire face au Japon (8:5). Saganowski comptait déjà parmi les éléments phares de l'équipe. Il avait d'ailleurs inscrit sept des 12 buts polonais. Onze ans plus tard, les Biało-Czerwoni visent l'accession au second tour, auréolés du titre de champions d'Europe. "Si nous jouons comme à l'Euro, nous pourrions en surprendre plus d'un. Inutile de dire que nous allons tout faire pour décrocher une médaille", annonce le vétéran de 39 ans.

Avec sept victoires en huit matches, les Polonais ont livré en septembre dernier une prestation convaincante sur la scène continentale., en particulier lors du succès 5:3 contre la Russie, double championne du monde de la discipline en 2011 et 2013. Au second tour, elle a dominé l'Italie (3:2 a.p.) en demi-finale, puis la Suisse en finale (6:3). En outre, Szymon Gasinski a été désigné meilleur gardien de la compétition et Saganowski meilleur joueur. "C'est une grande distinction à mes yeux. Mais je remercie surtout mon équipe, car c'est elle qui a rendu tout ça possible", commente modestement le Polonais. "Le groupe a été recomposé peu de temps avant le Championnat d'Europe, car certains des titulaires ne pouvaient pas faire le déplacement. Quand on voit le résultat, on peut se dire que ça a été un coup de chance."

La conscience tranquille La participation à la Coupe du Monde de Beach Soccer donnera peut-être un nouvel élan à cette discipline en Pologne, où elle reste encore marginale. "Il y a peut-être mille personnes qui y jouent. Ça veut tout dire. Mais la Coupe du Monde pourrait aider à rendre le beach soccer plus populaire", estime Saganowski, qui a d'ores et déjà contribué à la progression du beach soccer dans son pays. Après 11 ans de carrière internationale sur le sable, il va vraisemblablement y mettre un termeaprès le tournoi aux Bahamas. Il peut partir la conscience tranquille. "J'aurai 40 ans en mars, il est temps de laisser la voie libre pour les jeunes. Mais je ne peux pas arrêter complètement. J'aime trop ce sport pour ça. Je vais sûrement me retirer de l'équipe nationale et me concentrer sur le championnat de Pologne", prévoit-il.

En revanche, il n'envisage pas de revenir sur le gazon. "Je suis lié à toutes les formes de football. En salle, avec le Clearex Chorzów, j'ai même remporté le championnat national. Mais à mon avis, il est plus difficile de jouer sur le sable que sur l'herbe. Le beach soccer est plus dynamique, on joue pieds nus sur un sol inégal et, qui plus est, souvent par de très chaudes températures."

Et pendant encore 71 jours, elle va continuer à monter régulièrement...