mercredi 21 mars 2018, 18:58

Une histoire d’étoiles, plus ou moins grandes

Retour sur l'histoire du tournoi Juniors FIFA / Blue Stars avant le début de la 81ème édition, qui se tiendra les 30 et 31 mai 2019 à Zurich. Apprenez quels clubs ont marqué l’épreuve et découvrez quelques équipes dont vous n’aviez peut-être jamais entendu parler…

Derrière l’Ogre mancunien, les Sauterelles suivent de loin

A tout seigneur, tout honneur : Manchester United est l’ogre absolu du tournoi zurichois. Dix-huit titres depuis 1939, dont quatre à la suite entre 1959 et 1962, les Red Devils ont aussi remporté le titre deux années de suite à cinq reprises (1968/69, 1975/76, 1978/79, 1981/82, 2004/05). Le tout malgré une longue absence entre 1982 et 2004.

La deuxième équipe la plus récompensée est le Grasshopper de Zurich, mais très loin derrière avec sept titres. Les Sauterelles ont étalé leurs titres dans le temps puisqu’ils ont gagné le premier opus en 1939 pour le tournoi originel et leur dernière victoire l'an dernier en 2016.

La garde suisse suit

Question palmarès suisse, le Grasshopper devance toujours son rival et tenant du titre le FC Zurich qui a soulevé le trophée à cinq reprises en 1946, 1949, 2008, 2012 et 2013. En troisième position, on trouve le FC Young Fellows, triple vainqueur (1941, 1942 et 1953), un club qui n’existe plus en tant que tel depuis 1992. Vient ensuite le FC Bâle qui a remporté la compétition à deux reprises, en 1997 et 2009.

Les deux autres champions suisses sont le FC Oerlikon (1945) et le FC Wintertur (1940), deux clubs qui ont guère connu d'autres distinctions au niveau international.

Barcelone mène l’international

En revanche, pour les vainqueurs internationaux, personne n’arrive à la cheville des 18 titres mancuniens. Derrière le FC Barcelone et ses trois titres à la suite (1993, 94 et 95), une flopée de grands noms comptent deux victoires : Boca Juniors (2002, 2010), le Spartak Moscou (1991, 92), l’AC Milan (1958, 77), Arsenal (1963, 64), São Paulo (1999, 2000), l’AS Rome (1980, 2003) et l’Austria Vienne (1947, 48).

Une armada helvète

Au niveau des participations, les clubs suisses sont bien évidemment mieux lotis que le reste du globe. Rien moins que 71 clubs helvètes ont foulé les pelouses du Blue Stars, dont quelques petits poucets au sens le plus strict du terme. Pour mémoire, on peut lister le Nordstern Basel, le FC Töss, le SC Wipkingen, le CS Chênois, le FC Solothurn ou le FC Seefeld.

Exotisme planétaire

Mais l’une des richesses du tournoi est d’accueillir des clubs d’un peu partout dans le monde, et ce depuis la création. Ce qui a permis de découvrir quelques équipes très exotiques, au milieu des grosses cylindrées habituelles. On se souviendra par exemple du Beijing Guoan FC chinois, du Nyköbing danois, du FK Flamurtari kosovar, du Vestfold FK norvégien, de l’Hapoël Ramat Gan israélien, ou encore du FK Radnicki Kragujevac serbe et le WYNRS New Zealand.

Grands pays, drôles de noms

Même parmi les "grandes" nations du football, les clubs furent parfois surprenants. Les Allemands ont envoyé par exemple le FC Konstanz ou le Spandau Berlin tandis que les Italiens ont été représentés par l’AC Mantova, le Fedit Roma, l’US Alessandria, Virtus Bolzano ou l’US Triestina. Anecdote amusante, les Strasbourgeois sont venus avec trois clubs différents : l’AS Strasbourg, Auswahl Strasbourg et le Racing Strasbourg.

On aura aussi appris à connaître le SER Caxias do Sul brésilien ou le Daring Bruxelles belge. Mais sans doute la palme du nom de club le plus cocasse revient aux représentants ghanéens du Mysterious Dwarfs FC, soit le FC "Nains Mystérieux"… En 2012, c’est le Tout Puissant Mazembe, grand club congolais s’il en est, qui détenait à n’en pas douter la palme du nom le plus fantasque ! Il a à cette occasion terminé en quatrième position.