S’il n’y avait pas eu de Coupe du Monde de la FIFA™ cette année, les exploits du héros égyptien Mohamed Salah auraient pu aisément constituer le point d’orgue de 2018.

Sa vivacité a aveuglé les défenseurs, tout en éblouissant les spectateurs. Du Caire à la Californie, Salah a subjugué le monde. Une admiration presque sans bornes qui, en toute logique, atteint son apogée du côté d’Anfield, Liverpool. La saison vient à peine de recommencer que déjà l’Égyptien a rendu le sourire aux supporters des l’Égyptien a rendu le sourire aux supporters des .

Avec ses 50 buts inscrits en club et en sélection, permettant à l’Égypte de revenir en Coupe du Monde après 28 ans d’absence et à Liverpool de disputer une finale de Ligue des champions de l’UEFA, le Pharaon a gagné sa place sur la liste des dix prétendants au titre de The Best - Joueur de la FIFA 2018, et séduit la planète football.

Si Salah avait déjà brillé avec l'AS Rome il a acquis une autre dimension dès son arrivée dans le nord-est de l’Angleterre. Parfaitement intégré au trio offensif de Liverpool, aux côtés de Roberto Firmino et Sadio Mané, l’Égyptien n’a eu besoin que de 57 minutes lors de ses débuts pour débloquer son compteur buts face à Watford, contre qui il réussira un quadruplé quelques mois plus tard.

Salah finit par battre le record de buts sur une saison de Premier League. "Salah, je l’adore. C’est un joueur extraordinaire, doté d’un immense talent", confie l’ancien champion du monde brésilien, Ronaldo. "Il ressemble à Messi. J’ai lu récemment que j’avais été un modèle pour lui et ça m’a fait extrêmement plaisir".

À l’instar de Messi, Salah se met également au service du collectif, comme en attestent les 15 passes décisives qu’il a délivrées en championnat et sur la scène européenne.

Malgré sa réussite, Salah garde les pieds sur terre. Même s’il a été élu meilleur Joueur africain de l’année, Joueur de l’année du championnat d’Angleterre et Footballeur de l’année FWA, l’attaquant a su rester simple. Qu’il aille déguster un fish and chips ou qu'il rencontre des supporters, Salah demeure souriant et accessible. Il reste également très attaché à son pays d’origine, comme en témoigne son projet de création d’une école à Nagrig, son village natal, au nord du Caire.

"Salah est un homme de grande classe qui, malgré sa popularité, n’a jamais oublié ses racines", précise le maire de Nagrig, Maher Shatiyah.

Même lorsque son adresse en Égypte a fuité sur Internet et que des centaines d’admirateurs se sont rassemblés devant sa maison à son retour de Russie 2018, l’attaquant des Reds a montré qu’il restait proche du peuple, n’hésitant pas à poser pour des photos et à signer des autographes.

Salah symbolise l’Égypte… au même titre que les pyramides. La preuve : ses chaussures se trouvent aujourd’hui au British Museum ! Salah est devenu une icône moderne de la culture égyptienne, comme l’a souligné Mohamed Farag Amer, directeur du comité parlementaire égyptien de la jeunesse et des sports.

"Mohamed Salah rassemble les communautés", explique Ribaya Limbada, journaliste à la BBC. "Il va prier sur le terrain, va porter sa barbe avec fierté et va en plus jouer à un niveau exceptionnel. Avez-vous seulement idée de l’impact que ça a sur des enfants comme les miens ?"

Pendant ce temps, à Anfield, des chants à la gloire de la foi de Salah ont résonné dans les tribunes tout au long de la saison passée… Le Pharaon est définitivement entré dans le cœur des supporters des Reds.