Ce vendredi 24 août, la finale de France 2018 opposant le Japon et l’Espagne verra le couronnement d’un nouveau vainqueur de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA.

Deux semaines durant, la Bretagne aura vu s’opposer les 16 meilleures équipes féminines U-20 du monde. C’est maintenant aux championnes d’Asie et d’Europe U-19 de l’année dernière d’en découdre au Stade de la Rabine, à Vannes, dans la grande finale.

Avant cela, les deux perdantes des demi-finales de ce 20 août, l’Angleterre et la France, tenteront d’arracher la troisième place. Pour les Britanniques, cela constituerait le meilleur résultat de leur histoire dans la compétition.

Finale pour la troisième place France - Angleterre, Vannes, 16h00 (heure locale)

Finale Espagne - Japon, Vannes, 19h30 (heure locale)

1. Comme on se retrouve… : Pour préparer la rencontre, les deux finalistes vont forcément se pencher sur le récent match qui les a opposés dans le cadre du Groupe C, le 9 août dernier à Concarneau. Ce jour-là, seul un but de Carmen Menayo avait permis aux deux équipes de se départager, à l’avantage des Ibères. Le même score était déjà venu sceller leur match du premier tour à Papouasie-Nouvelle-Guinée 2016, avec le même vainqueur. Toutefois, le Japon sait déjà comment battre l’Espagne dans une finale mondialiste. À Costa Rica 2014, les Asiatiques avaient arraché un succès 2-0 synonyme de sacre à la Coupe du Monde Féminine U-17. Plusieurs protagonistes de ce match vont se retrouver à Vannes.

2. Comment faire sans Aitana : L’un des aspects sur lesquels doit plancher le staff espagnol concerne le remplacement de la milieu de terrain Aitana Bonmati, suspendue pour la finale. La pensionnaire du FC Barcelone a quitté le terrain en pleurs après avoir écopé d’un second carton jaune lors de la victoire sur la France. Il s’agit d’une grande perte pour le collectif espagnol, qui doit se passer d’une titulaire indiscutable. Quelle option va privilégier le sélectionneur Pedro Lopez pour tenter de gagner la bataille du milieu en l’absence de Bonmati ?

3. La forteresse des Nadeshiko : Le Japon a impressionné au cours de la phase de poule par la fluidité de son attaque et la précision de ses joueuses offensives. Toutefois, depuis le début de la phase à élimination directe, c’est surtout son arrière-garde qui s’est illustrée. Emmenées par la capitaine et défenseure centrale Moeka Minami, les jeunes Nadeshiko ont condamné l’Allemagne à se contenter d’un but tardif en quart de finale, puis réduit au silence l'efficace Angleterre en demi-finale. La capacité des protégées de Futoshi Ikeda à repousser les offensives espagnoles influera sans doute sur le résultat de la finale.

4. Pour bien finir : Même si les deux équipes auraient préféré clore le programme de la journée et non l’ouvrir, l’Angleterre et la France meurent d’envie de boucler leur beau parcours sur une bonne note. Du côté des filles de Mo Marley, quelle que soit l’issue, ce sera de toute façon le meilleur résultat obtenu dans une Coupe du Monde Féminine U-20, mais les Britanniques seraient sans doute ravies de repartir avec une médaille de bronze autour du cou. Quant aux Bleuettes, après leur déchirante défaite contre l’Espagne, elles tiennent à redonner le sourire à leur public.