mardi 12 septembre 2017, 06:24

Scott voit grand pour une Angleterre pleine de talent

  • La défenseuse anglaise a disputé 12 matches de Coupe du Monde Féminine de la FIFA™

  • Elle a participé à la meilleure campagne de l'Angleterre (troisième place à Canada 2015)

  • Elle a pris sa retraite internationale en septembre 2017

Alors que le monde du football attend la révélation de l'emblème et du slogan officiel de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019 (le 19 septembre à Paris) nous vous proposons une série d'entretiens avec des personnalités du football féminin qui évoquent le passé, le présent et l'avenir du tournoi.

Âgée de 32 ans, Alex Scott a pris sa retraite internationale récemment, avec après 140 sélections et 13 ans de carrière avec l'Angleterre. La défenseuse a participé à trois éditions de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ et autant d'UEFA EUROS Féminins, ainsi qu'à un Tournoi Olympique de Football Féminin. Son entraîneur quand elle portait encore le maillot national, Mark Sampson, avait dit de Scott qu'elle était "l'une des plus grandes joueuses de l'histoire à avoir porté le maillot de l'Angleterre".

Au micro de FIFA.com, l'arrière latérale confie son impatience par rapport à la prochaine Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Elle évoque également sa fierté de voir l'Angleterre se hisser parmi les grandes puissances du football féminin.

Focus sur France 2019 Le 19 septembre, l'Angleterre débutera sa campagne préliminaire pour la Coupe du Monde 2019 par la réception de la Russie, l'un de ses adversaires dans le Groupe 1 des qualifications européennes. Les autres équipes de la poule sont le Pays de Galles, la Bosnie-et-Herzégovine et le Kazakhstan. Après avoir atteint les demi-finales lors de la dernière Coupe du Monde et du récent UEFA EURO Féminin, les Trois lionnes sont favorites pour remporter leur groupe et disputer la phase finale.

Son avis : "Je peux déjà m'imaginer le monde et l'atmosphère qu'il va y avoir dans les stades en France. Chaque Coupe du Monde est plus grande que la précédente et l'excitation est déjà énorme par rapport à l'édition 2019. L'Angleterre ne peut plus se contenter d'avoir comme objectif la qualification. Nous avons tellement travaillé pour atteindre ce niveau. Tout le monde veut gagner une médaille, mais après avoir connu le bronze à deux reprises, on aimerait bien transformer ça en or. Ça doit être notre objectif final."

***Les progrès de l'Angleterre

Scott a fait ses débuts dans un tournoi de la FIFA à l'occasion d'un match perdu 5:1 contre les États-Unis à la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA 2002. Ensuite, l'Angleterre n'est pas parvenue à se qualifier pour deux éditions consécutives de la Coupe du Monde Féminine. Les progrès des équipes féminines anglaises entre cette époque et le départ à la retraite de Scott sont un bon indicateur du potentiel de la sélection.


Son avis :

"La croissance du football féminin a été phénoménale, et ça s'est fait si rapidement. À chaque tournoi, l'Angleterre gagne en qualité et en confiance. L'équipe n'a plus peur de jouer contre les meilleures sélections et je pense qu'elle va aller encore plus haut. Le niveau atteint est formidable, mais nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous voulons que ce sport progresse encore plus."

Un tournant surprenant

Scott confie que son souvenir le plus mémorable en Coupe du Monde Féminine n'est pas la troisième place de l'Angleterre à Canada 2015, mais la victoire contre le Canada à Vancouver comme revanche de la défaite subie contre le même adversaire, synonyme d'élimination du Tournoi Olympique de Football Féminin, Londres 2012. L'influence que cette équipe a eu sur le public anglais n'a pas fini de se faire sentir.

*Son avis :

*"À Vancouver, l'atmosphère était électrique. Le fait de gagner ce match et d'éliminer le pays hôte a été un grand tournant pour nous. Et bien sûr, il y a eu une autre sorte de tournant pour nous au sens où les gens veillaient jusque tard dans la nuit, allaient au pub ou se retrouvaient en famille pour regarder nos matches. À notre retour en Angleterre, on nous reconnaissait sur les marchés. Cela faisait un moment que quelque chose avait changé pour le football féminin en Angleterre, mais notre parcours en 2015 a vraiment fait une grosse différence de ce point de vue-là."