mercredi 03 juillet 2019, 22:29

Des territoires transformés

Ce mardi 2 juillet, le Comité d’Organisation et la FIFA ont tenu à remercier les neuf villes hôtes de la compétition pour leur implication et le respect de leurs engagements en termes de développement durable. Avant de se diriger vers le stade de Lyon, les organisateurs et leurs partenaires numéro 1 se sont réunis à l’Hôtel de Ville.

Avant de concentrer toute leur attention sur la rencontre n°49 de la Coupe du Monde Féminine opposant l’Angleterre aux États-Unis (victoire des Américaines, 2-1) ce mardi 2 juillet, le Comité d’Organisation, la FIFA et les représentants des neuf villes hôtes de la Coupe du Monde - Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes - se sont réunis dans l’Hôtel de Ville de la capitale des Gaules. Au programme, une dernière mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux. Et des remerciements envers celles et ceux qui ont participé au succès du tournoi.

La Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ n’était pas qu’une compétition sportive. "Aujourd'hui, nous sommes là pour faire le point sur la manière dont le développement durable a été intégré dans le programme des villes hôtes", a introduit Fatma Samoura, Secrétaire Générale de la FIFA. "Ensemble, nous avons répondu présents et tenu nos engagements en matière de développement durable. Notre stratégie a toujours été de laisser à la France un héritage dont elle pourra bénéficier sur le long terme. Nous avions notamment pour objectif, à l’occasion des deux Coupes du Monde (des U-20 et Senior) de mettre l'accent sur les notions d’accessibilité, d'inclusion, d'action sociale et sur les thématiques liées à l’environnement." Et pour y parvenir, une étroite collaboration avec les villes était nécessaire. Défi relevé, en témoigne le programme du Service Civique, qui a permis à des jeunes issus des territoires d’acquérir une expérience unique en matière d’événement.

France 2019 : Sustainability

Un évènement sans précédent

Les organisateurs souhaitaient également faire de cette compétition un tournant dans le développement de la pratique. Le remplissage des stades le prouve (plus de 70%). Tout comme les premiers échos reçus par les territoires hôtes. Qu’il s’agisse du tournoi mixte « Mix’Foot » organisé par Valenciennes, de la Coupe du Monde des quartiers à Montpellier ou encore du projet Foot’Elles à Paris, le football féminin a la cote. Et pas qu’auprès des femmes, comme ces jeunes garçons du tournoi Mix’Foot qui n’hésitent pas à affirmer que "jouer avec les filles, c’est comme jouer avec les garçons, mais on fait moins de fautes !"

Un fait que loue Brigitte Henriques, Vice-Présidente Déléguée de la Fédération Française de Football et Vice-Présidente du Comité d’Organisation Local : "Aujourd’hui je ne peux qu’afficher ma joie. En mai 2016, nous avions réuni les villes hôtes et affirmé notre vision : il se déroulerait en France, sur la saison 2018-2019, un événement sans précédent. Je ne pensais pas être dans le vrai, pas à ce point. Cette vision était que le discipline soit reconnue, que les stades soient pleins, que le public se passionne pour les joueuses et que les territoires en sortent transformés. Nous n’oublierons jamais ce que cette Coupe du Monde nous a procuré à tous, individuellement et à l’échelle de nos villes. On a réussi notre pari."

Il reste encore quelques jours avant la fin de la compétition sur le sol français. Mais l’héritage pour la population, lui, s’inscrit dans la durée. Il y aura bien un avant et un après Coupe du Monde 2019.