mercredi 15 août 2018, 03:19

Répétition continentale avant l'épreuve mondiale

  • Quatre des cinq qualifiés pour France 2019 participent aux Jeux Asiatiques

  • La RP Chine rêve d’une quatrième médaille d’or

  • Champion d’Asie en titre, le Japon en quête d'un second souffle

À un peu moins d’un an de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™, quatre des cinq représentants asiatiques dans l’épreuve mondiale veulent profiter des Jeux Asiatiques pour se situer. Le tournoi de football féminin débute le 15 août et s’achèvera le 31.

Seule l’Australie manquera l’appel. Les quatre autres sélections arrivent à Palembang, en Indonésie, avec de solides ambitions.

Les mondialistes

Vainqueur de la Coupe d’Asie Féminine de l’AFC en avril, le Japon veut veut coiffer une seconde couronne. La RP Chine, qui compte parmi les équipes le plus titrées de la compétition, voudra démontrer les progrès réalisés sous la houlette de son nouveau sélectionneur, Jia Xiuquan. Encouragée pour sa part par ses récents résultats, la République de Corée n’entend pas se contenter d’un rôle de faire-valoir. Enfin, la Thaïlande espère faire mieux que la place en quarts de finale obtenue il y a quatre ans.

La RDP Corée comptera quant à elle parmi les grandes absentes de France 2019. Néanmoins, les tenantes du titre vont tout faire pour se racheter aux yeux de leurs supporters, en ajoutant une quatrième ligne à leur palmarès dans ce tournoi.

Les joueuses à suivre

Mana Iwabuchi s’était imposée comme la grande instigatrice du triomphe du Japon en Coupe d’Asie Féminine. Quatre mois plus tard, elle reste incontournable à la pointe de l’attaque des Nadeshiko. L’attaquante de 25 ans devra jouer les premiers rôles, si les Japonaises veulent briller en Indonésie. Côté chinois, les espoirs d’une quatrième médaille d’or reposent en grande partie sur l’efficacité de Wang Shuang. A 23 ans, elle a récemment signé au Paris Saint-Germain. Désormais, il va lui falloir apprendre à gérer le poids des attentes, qui n’a sans doute jamais été aussi lourd.

Les stats

  • 8 - Le premier tournoi de football féminin des Jeux Asiatiques a eu lieu à Pékin, en 1990. Palembang 2018 marque la huitième édition de cette épreuve.

  • 3 - La RP Chine et la RDP Corée sont les équipes les plus titrées de la compétition, avec quatre finales et trois médailles d’or chacune.

  • 1 - Le Japon est la seule équipe, en dehors de la RP Chine et de la RDP Corée, à avoir remporté le tournoi. Les Nadeshiko s’étaient imposées 1-0 face aux Nord-Coréennes en finale de Guangzhou 2010 grâce à Azusa Iwashimizu.

  • 11 – Les onze équipes en lice ont été réparties en trois groupes (deux groupes de quatre et un groupe de trois). Seules trois sélections seront éliminées à l’issue du premier tour.

Entendu…

"Nous avons appelé de jeunes joueuses pour ces Jeux Asiatiques, dont quelques-unes qui n’ont encore jamais représenté leur pays. À l’issue du tournoi, nous testerons également quelques membres de la sélection U-20, afin de renouveler le groupe. Nous voulons mettre en place une équipe inédite pour la Coupe du Monde Féminine." - Jia Xiuquan, sélectionneur de la RP Chine

"Nos objectifs sont tournés vers la Coupe du Monde Féminine en France l’année prochaine. Mais il ne faut pas prendre les Jeux Asiatiques à la légère. Cette compétition se situe juste derrière la Coupe d’Asie Féminine. C’est l’occasion pour nous de perfectionner notre style de jeu et de montrer nos qualités." - Asako Takakura, sélectionneuse du Japon

"J’avais 16 ans la première fois que j’ai participé aux Jeux Asiatiques. Douze ans plus tard, je suis présente pour la quatrième fois. Mais jusqu’à présent, nous nous sommes contentées de simples médailles de bronze. Cette fois, nous voulons ramener un autre métal à la maison." - Ji Soyun, milieu de terrain de la République de Corée

Les groupes

Groupe A : Indonésie, République de Corée, Chinese Taipei, Maldives

Groupe B : RDP Corée, RP Chine, Hongkong, Tadjikistan

Groupe C : Japon, Viêt-Nam, Thaïlande