vendredi 30 novembre 2018, 08:00

Visite de stades et passage en mode "Coupe du Monde"

À l’automne, un groupe de travail du Comité d’Organisation Local (COL) et de la FIFA a participé à sa troisième tournée des territoires hôtes de la Coupe du Monde Féminine France 2019. Chaque stade a été soumis à la même inspection. En quoi consiste-t-elle et quels sont ses enjeux ? Éléments de réponses.

Comme pour chaque Coupe du Monde et une fois les villes hôtes choisies, plusieurs visites de stades sont régulièrement planifiées en amont de la compétition. Quatre ont ainsi été prévues. Suivant un cahier des charges préalablement défini par la FIFA, l’objectif est d’observer le fonctionnement de ces enceintes et de s’assurer qu’elles soient opérationnelles en juin prochain après l’adaptation de certains aménagements spécifiques (accueil public, installations médias…). Elles doivent toutes passer d’une configuration matches de Championnat à rencontres d’une Coupe du Monde. Autrement dit le standard le plus élevé.

Synthèse des expériences précédentes, ce cahier des charges détaille les obligations de chaque projet notamment opérationnel (organisation des matches, sécurité, logistique, accréditation…) ou encore la billetterie, le programme volontaires mais aussi le service impact et héritage.

Alors que les deux premières visites avaient pour but de découvrir les stades, retravailler les plans existants, définir les flux des différentes populations qui se rendront au stade (public, organisation, invités, médias) et choisir les espaces alloués à chaque département, l’enjeu de cette troisième inspection consistait à dresser le bilan des aménagements effectués à date.

"Ce troisième état des lieux est primordial pour l’ensemble de l’organisation de la Coupe du Monde, que l’on se place du côté du Comité d’Organisation Local, de la FIFA et des territoires hôtes", juge Bertrand Paquette, Directeur du Tournoi au COL. "C’est le dernier déplacement en présence de l’ensemble des services et il doit nous permettre, à tous, d’avoir une vision globale de ce qui a été fait et de figer la totalité des opérations liées à la configuration des stades. À l’issue de cette visite, il ne restera que quelques détails à régler pour le début d’année."

Des gymnases transformés en centre des volontaires

La réalité des lieux oblige parfois la FIFA et le COL à faire preuve d’inventivité, comme l’explique Bertrand Paquette : "Un exemple parlant, c’est le centre des volontaires. Ces derniers y sont mobilisés pour effectuer leur mission ou bien l’utilisent pour se détendre, nous devions donc trouver un lieu suffisamment grand et facile d’accès. La plupart des stades possédaient déjà un espace répondant à nos critères. Mais dans certaines villes, nous avons opté pour des espaces annexes au stade, comme des gymnases par exemple, suffisamment proches des enceintes et pouvant accueillir autant de monde dans les meilleures conditions. Entre 250 et 350 Volontaires seront déployés par site."

Réévaluer le choix des espaces dédiés à chaque projet, c’est aussi être capable d’en trouver de nouveaux, plus adaptés à la situation. A ce titre, l’entrepôt logistique utilisé tout au long de l’évènement est un autre bon exemple. Non seulement il doit être accessible aux transporteurs qui effectuent leurs livraisons quotidiennes mais aussi suffisamment grand pour stocker l’ensemble du matériel. Il est donc nécessaire de choisir avec soin ce lieu, presque considéré comme névralgique par l’organisation.

Début 2019, la FIFA et le COL se rendront une dernière fois dans chaque stade de la compétition afin de s’accorder sur les derniers ajustements à effectuer.