Zambie, Nigeria, Algérie et Cameroun : quatre candidats pour un seul ticket disponible dans le Groupe B des qualifications africaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™. Le groupe est relevé et le compte est vite fait dans le duel de ce dimanche 9 octobre entre l'Algérie et le Cameroun : il faudra être d'attaque d'entrée pour décrocher le précieux sésame, d'autant que les Super Eagles ont déjà annoncé la couleur en l'emportant 1:2 en Zambie pour leurs débuts.
Message reçu cinq sur cinq côté algérien. Portés par leurs bouillants supporters, les Fennecs entament les échanges les armes à la main. Ils sont d'ailleurs bien fournis avec un trio Islam Slimani-El-Arabi Hilal Soudani-Riyad Mahrez. La récompense arrive après sept minutes et elle est signée Soudani à la réception d'une déviation de la tête de Slimani (1:0, 7'). Réponse Camerounaise ? Un pressing très haut et une volonté de corriger le tir au plus vite. Benjamin Moukandjo la traduit après un numéro technique d'Edgar Salli (1:1, 24'). Les Algériens doivent remettre du cœur à l'ouvrage et ils peuvent compter sur un Mahrez étincelant jusqu'à la mi-temps.
Les 22 acteurs ont partagé les occasions, le rythme et la justesse technique dans le premier acte, ils cherchent leur second souffle dans le deuxième. Disciplinés en défense et au point tactiquement, les Lions Indomptables laissent peu d'espaces aux Algériens. Slimani profite bien d'un flottement défensif camerounais mais l'attaquant de Leicester City ne parvient pas à faire coup double. La chance est passée et la volonté de marquer des Camerounais retrouvée. Vincent Aboubakar essaie à son tour de faire tourner le tableau d'affichage en fin de rencontre, vite imité par Adlène Guedioura à distance, mais les gardiens ont le dernier mot jusqu'au bout.
Le Cameroun a laissé passé l'orage algérien avant de réagir et de décrocher un point qui le satisfait pour son entrée en lice. De son côté, l'Algérie a perdu en deuxième mi-temps l'inspiration et le dynamisme affichés dans la première. Les Fennecs sont déjà sous pression dans la course à la qualification.