La Rostov Arena s'apprête à accueillir son dernier match de Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™, un huitième de finale entre la Belgique, équipe la plus prolifique de la phase de groupes, au Japon, dernier représentant asiatique encore en course dans la compétition.

Les Diables Rouges auront comme objectif d'atteindre les quarts de finale pour la troisième fois de leur histoire, après Mexique 1986 et Brésil 2014 et d'égaler leur record établi il y a quatre ans de quatre victoires consécutives dans une même Coupe du Monde. Cela fait 22 matches que les Belges n'ont plus connu la défaite, ce qui constitue le record de tous les temps pour le pays et démontre le niveau actuel très élevé de cette équipe.

Le Japon a été la première nation de l'histoire du tournoi à se qualifier au bénéfice de la règle du fair-play et son objectif sera de créer un précédent en gagnant pour la première fois un huitième de finale de Coupe du Monde. La sélection nipponne jouera avant tout la carte de l'expérience avec des joueurs comme Eiji Kawashima, Makoto Hasebe, Yuto Nagatomo ou encore Shinji Okazaki qui s'apprêtent à devenir, avec 11 participations à une rencontre de Coupe du Monde, les Japonais les plus expérimentés en la matière. Ces quatre joueurs, auxquels on peut ajouter Keisuke Honda, espèrent prendre leur revanche après la défaite contre le Paraguay en 2010. Cela avait été la dernière fois que les Samouraïs bleus avaient passé le premier tour du Mondial.

L'analyse des reporters d'équipe

Simon Massart, avec la Belgique (Suivre : Twitter | Facebook) Roberto Martinez a laissé la plupart des ses titulaires sur le banc contre l'Angleterre pour leur donner du repos et surtout éviter les suspensions. Cela n'a pas empêché les Belges de s'imposer, ce qui a eu pour effet de mettre un peu la pression sur certains titulaires habituels. Côté belge, on s'attend à ce que le Japon débute sur un rythme élevé, avec le style dynamique et offensif qui lui est propre. Si c'est le cas, on devrait assister à un match très ouvert, avec pas mal de séquences d'attaque-défense.

Hidetoshi Suzuki, avec le Japon (Suivre : Twitter | Facebook) Le Japon a utilisé un 4-4-2 lors de sa dernière sortie, contre la Pologne, et cela s'est soldé par une défaite 1-0. Il est probable que le sélectionneur Akira Nishino revienne au schéma initial, un 4-2-3-1 qui lui avait rapporté une victoire sur la Colombie et un nul avec le Sénégal. Les milieux offensifs Genki Haraguchi, Shinji Kagawa et Takashi Inui joueront un rôle important. Le Japon tentera d'utiliser les côtés pour s'approcher du but belge et un éventuel succès japonais devrait aussi dépendre de la capacité de Gaku Shibasaki à donner des ballons décisifs.

Le saviez-vous ?

Plusieurs joueurs manqueront les quarts de finale en cas d'avertissement si leur équipe se qualifie. Côté belge il s'agit de Thomas Meunier, Jan Vertonghen, Kevin De Bruyne, Youri Tielemans et Leander Dendoncker. Pour le Japon, Kawashima, Hasebe, Tomoaki Makino et Takashi Inui sont concernés.

Composition d'équipe possibles :

Belgique : Thibaut Courtois ; Jan Vertonghen, Vincent Kompany, Toby Alderweireld ; Axel Witsel, Kevin De Bruyne, Yannick Carrasco, Thomas Meunier ; Dries Mertens, Eden Hazard ; Romelu Lukaku

Japon : Eiji Kawashima ; Hiroki Sakai, Maya Yoshida, Gen Shoji, Yuto Nagatomo ; Makoto Hasebe, Gaku Shibasaki ; Genki Haraguchi, Shinji Kagawa, Takashi Inui ; Yuya Osako.

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