mercredi 27 juin 2018, 02:32

Rojo l'a vu venir

  • Marcos Rojo a marqué le but de la qualification argentine

  • "Dès que j'ai touché le ballon, j'ai senti qu'il allait entrer", dit-il

  • Revoyez le Blog en direct de la victoire sur le Nigeria

Par Diego Zandrino, avec l'Argentine

"C'était après le match contre la Croatie. Je parlais avec Ever et Ota et je leur ai dit que je sentais qu'il allait y avoir un but. C'est arrivé et nous en avons rigolé sur le terrain !" Pas la peine de vérifier auprès d'Ever Banega ou de Nicolás Otamendi. Marcos Rojo, un des grands protagonistes argentins à Saint-Pétersbourg, confirme sa prémonition, sourire aux lèvres, dans un entretien exclusif accordé à la FIFA.

Son but de la 86ème minute contre le Nigeria a également été synonyme de qualification aux huitièmes de finale et au bout de la souffrance pour l'Albiceleste dans cette Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™. Marquitos revient sur cette victoire 2:1 avec naturel, en dépit des plaisanteries de ses coéquipiers qui passent par la zone mixte.

"Je sentais que Gabi allait centrer. J'ai vu l'espace et je me suis faufilé", explique Rojo, champion avec ce même Gabriel Mercado sous les couleurs d'Estudiantes de La Plata en 2010, alors dirigé par l'ancien sélectionneur argentin Alejandro Sabella. "Dès que j'ai touché le ballon, j'ai senti qu'il allait entrer. Quand je l'ai vu dedans, ç'a été la folie, un soulagement incroyable", confirme le gaucher, qui a conclu sur un ballon venant… de la droite !

C'est également avec le genou qu'il avait marqué un but similaire, il y a quatre ans contre le Nigeria, en phase de groupes de Brésil 2014. Cette fois-là à Porto Alegre, cela avait également été le but de la victoire.

"C'est pour ma famille", poursuit l'arrière central, qui a failli manquer la compétition en raison d'une blessure au genou, contractée il y a sept mois en dehors des terrains et qui l'a empêché d'avoir le rythme nécessaire pour aborder Russie 2018 dans les meilleures conditions. "C'est aussi pour nos supporters. Ils ont été incroyables. Ils le méritent tous. Ça me rend heureux pour eux", ajoute-t-il.

Pas le moment encore de parler de la France, même si le match est dans quatre jours, à savoir le samedi 30 juin à Kazan. L'important est que l'équipe semble avoir repris pied. Rojo le sait. "Aujourd'hui, la Coupe du Monde commence pour nous. Nous allons devoir continuer en donnant tout ce qu'il est possible de donner."

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