lundi 02 juillet 2018, 18:08

Une expérience unique pour les volontaires

  • Plus de 17 000 volontaires participent à Russie 2018

  • Les bénévoles travaillent dans 20 secteurs différents

  • Une expérience passionnante, des souvenirs inoubliables

Quand les équipes se préparent avant un match dans l’enceinte du Stade Loujniki, John n’est jamais très loin. Il peut ainsi observer les échanges entre les joueurs, à quelques minutes du coup d’envoi. Il peut sentir la tension qui monte lentement mais sûrement, ainsi que l’ambiance très particulière qui s’installe dans le stade.

David est également volontaire au Stade Loujniki. L'Anglais a été affecté au poste d'assistant média pendant la Coupe du Monde. Il veille donc à ce que les journalistes disposent de tout le nécessaire pour travailler dans de bonnes conditions. "Pendant mes études, je me suis initié au journalisme, mais j’avais vraiment envie de voir comment les choses se passent dans un tournoi de cette envergure."

Les bénévoles proviennent d’horizons très divers : un capitaine de pétrolier, un ancien footballeur ou un champion du monde de courses bateaux-dragons. Mais tous partagent la même passion du football et l’envie de se mettre au service des autres supporters pendant plusieurs semaines.

Ils forment une équipe à part entière, en marge des 32 sélections engagées dans cette Coupe du Monde. Comme les footballeurs, ils sont soudés et concentrés sur leur mission. John et David confirment. "Suivre une Coupe du Monde à la télévision, c’est une chose. Mais vivre le tournoi d’aussi près, c’est complètement différent. C’est un rêve qui devient réalité", explique David.

"On n’a pas tous les jours l’occasion de vivre une ambiance comme celle que nous avons connue au Stade Loujniki, quand la Russie a battu l’Espagne aux tirs au but", remarque David. Quel souvenir a marqué John ? "J’ai eu la chance de fouler la pelouse du Stade Loujniki et de jouer sur ce terrain. Les caméras étaient braquées sur nous et il y avait un hélicoptère qui volait au-dessus de nos têtes. Je me suis rendu compte que ça n’était pas aussi facile qu’à la télévision !"